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Des chantiers bien orchestrés

Les chantiers de castration du maïs ont commencé dans le Maine-et-Loire, à l’instar de l’EARL Les Bas Jubeaux, à Saint-Mathurin, où tout devrait être terminé en fin de semaine prochaine.

Maïs d’une parcelle de 8 ha de l’EARL Les Bas Jubeaux, après passage des rouleaux.
Maïs d’une parcelle de 8 ha de l’EARL Les Bas Jubeaux, après passage des rouleaux.
© AA

Au sein de l’EARL Les Bas Jubeaux, située à Saint-Mathurin, les semis des variétés femelles ont commencé le 5 mai. « Les mâles sont semés en fonction des femelles, en trois fois, pour optimiser la circulation du pollen et la fécondation », précise Clément Delaunaye, installé au sein de l’exploitation familiale depuis janvier 2017. Sur les 22 ha de maïs à castrer (7 ha supplémentaires ont été semés en stérile), une parcelle de 8 ha a commencé à être castrée le 12 juillet. « Une date de début de castration normale pour cette variété précoce », commente Nicole Delaunaye.

Chaque année, l’EARL recrute des saisonniers, à hauteur d’une personne par hectare. « Nous n’avons en général pas de problème pour trouver de la main-d’œuvre. Cela se fait par bouche à oreille. Le seul souci est de gérer les plannings, puisque les opérations à effectuer peuvent être ponctuelles et parfois peu anticipables », explique Nicole Delaunaye. La castration sera finie en fin de semaine prochaine, le “repassage” perdurera encore quelques jours.

Le secteur de Saint-Mathurin a connu de très fortes précipitations au mois de juin. « Nous avons actuellement eu 540 mm d’eau cette année depuis janvier, en seulement 6 mois, pour une pluviométrie de l’ordre de 600 mm sur 12 mois dans une année “normale” », rappelle Clément Delaunaye. Si les parcelles de maïs de l’EARL n’ont pas été trop durement touchées, ce n’est pas le cas pour d’autres cultures ou sur des parcelles de maïs avoisinantes, plus basses.

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