Aller au contenu principal

Des cosmétiques très nature au cœur des basses vallées angevines

La société artisanale Les Douces Angevines, créée en 1994 par Michèle Cros, fabrique des cosmétiques bio sur les rives du Loir, à Soucelles.

Michèle Cros, fondatrice de Douceurs angevines, dans le jardin qui surplombe le Loir. Des plantes y sont produites, qui entrent dans la composition de cosmétiques naturels.
Michèle Cros, fondatrice de Douceurs angevines, dans le jardin qui surplombe le Loir. Des plantes y sont produites, qui entrent dans la composition de cosmétiques naturels.
© AA

Dans la venelle bien nommée de Tire-Jarret, qui remonte en pente raide depuis la rivière Loir vers le bourg de Soucelles, une grande maison des années 30 abrite la société Les Douces Angevines. Pionnière dans la création des cosmétiques bio, elle développe depuis 26 ans une large gamme vendue en France et à l’étranger. C’est
Michèle Cros, titulaire d’un diplôme de phytologue herboriste, qui en a eu l’idée et l’intuition dans les années 90, quand les cosmétiques biologiques étaient quasi inexistants sur le marché. Le travail a commencé dans un atelier au centre-ville
d’Angers, mais très vite les locaux se sont avérés trop étroits.

Plantes cultivée ou sauvages

« Nous nous sommes installés ici à Soucelles, parce qu’il me semblait important d’être dans un jardin, en proximité immédiate avec la nature, dit Michèle Cros. Mes études m’ont permis d’entrevoir l’importance de produits sains pour la peau, car il s’agit aussi d’une "alimentation" ». A la base de tout, les plantes. Elles viennent à la fois du jardin un espace d’environ 3 000 m2 constellé de plantes médicinales et aromatiques produites en petites quantité, réservées parfois à un seul produit. D’autres sont des plantes sauvages comme la violette odorante, cueillie en février au fond du jardin, ou encore le millepertuis sauvage lui aussi, récolté dans des endroits préservés des basses vallées angevines. Et puis bien sûr, des plantes cultivées en bio par des producteurs de Maine-et-Loire, comme la camomille matricaire ou le calendula, ou des plantes du Sud comme la lavande. Leur transformation est réalisée par macération dans des huiles végétales, de l’alcool ou du vinaigre de cidre.


Produits "purs et vivants"

Les produits des Douces Angevines sont qualifiés de « purs et vivants » : "purs", parce que les ingrédients sont utilisés tels quels, sans aucun élément chimique de synthèse. Les huiles végétales qui servent de support aux cosmétiques sont pressées à froid et ne sont pas estérifiées, contrairement à beaucoup de cosmétiques bio. Ce sont des huiles de tournesol, de sésame, de bourrache, de noisettes, de rose musquée...  Et "vivants", car les plantes sélectionnées sont utilisées fraîches. Leurs principes actifs sont ainsi respectés et toute la subtilité de leur parfum est préservée.
Qu’il s’agisse de soins du visage, du corps ou des cheveux, les produits ont donc la particularité d’être fluides. « Cette fluidité permet le procédé de dynamisation, explique Michèle Cros. Il réveille l’énergie contenue dans les produits, qui ont une vitalité énergétique intéressante ».
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois