Des légumes préparés pour la restauration collective
L'Esat des Béjonnières prépare 120 tonnes de légumes par an pour les restaurants collectifs d'Angers. Pour répondre à ce marché, l'établissement collabore avec des producteurs locaux.
L'Esat des Béjonnières prépare 120 tonnes de légumes par an pour les restaurants collectifs d'Angers. Pour répondre à ce marché, l'établissement collabore avec des producteurs locaux.
![Les légumes sont épluchés par 25 ouvriers.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-02/2feb2f19d0c5623fb2f19d0c5e6fb2v_.jpg?itok=Xwqr_vcn)
![La traçabilité est assurée tout au long de la chaîne de préparation.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-02/3d8aa989d0c56119aa989d0c5d49aav_.jpg?itok=gIJsjQnZ)
![Philippe Goiset, directeur de l'Esat des Béjonnières.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-02/cc6aecf8d0c56b07aecf8d0c5747aev_.jpg?itok=9aLY0Exc)
![Les cuviers servent au lavage et à la désinfection des légumes.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-02/807c02b9d0c56747c02b9d0c5387c0v_.jpg?itok=2RZkQsgH)
![Une fois mis sous vide, les légumes sont disposés dans des grandes caisses de transport.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-02/43cc2a59d0c5687cc2a59d0c58bcc2v_.jpg?itok=dm5vWNhI)
Social, bio et local : c'est avec cette triple argumentation que le directeur de l'Esat (Établissement et services d'accompagnement par le travail) des Béjonnières, à Saint-Barthélémy, a proposé un service de préparation de légumes aux entreprises de restauration collective d'Angers. Et qu'il a réussi à décrocher des marchés auprès des cuisines centrales. "Aujourd'hui Papillotes et compagnie (Angers Loire Restauration) est l'un de nos gros clients", indique Philippe Goiset. Historiquement soutenu par une activité de sous-traitance industrielle, l'établissement, qui accueille 100 ouvriers porteurs de handicap, a dû diversifier ses prestations suite au plan social d'un gros opérateur angevin dans les années 2000. Le directeur s'est alors intéressé à la problématique de la préparation des légumes dans les restaurants scolaires et y a vu un créneau d'avenir car non délocalisable.