Aller au contenu principal

Des petits pots très locaux

Caramélie, c’est l’histoire d’une gourmandise angevine qui reflète la volonté des petits producteurs de créer un ancrage territorial fort, tant sur l’approvisionnement que la commercialisation.

Les caramels Caramélie se déclinent sur toute une gamme de parfums. Le caramel au curry est un clin d’œil à l’expérience en restauration de la productrice en Angleterre, où elle a travaillé avec des minorités indiennes. Le caramel au Cointreau est, lui, un trait d’union avec les spécialités angevines.
Les caramels Caramélie se déclinent sur toute une gamme de parfums. Le caramel au curry est un clin d’œil à l’expérience en restauration de la productrice en Angleterre, où elle a travaillé avec des minorités indiennes. Le caramel au Cointreau est, lui, un trait d’union avec les spécialités angevines.
© AA

« Caramélie, c’est une aventure un peu incroyable, où je me suis laissée porter par les opportunités ». C’est ainsi qu’Amélie Harel, installée à Villemoisan, résume en quelques mots l’histoire de ses petits caramels. Elle reprend, avec son mari, Frédéric Harel, une crêperie en 2007. « Et tout a commencé là. Je fabriquais le caramel pour la garniture des crêpes, et certains clients ont commencé à me demander des pots. De là à en faire quelques un supplémentaires pour proposer sur le comptoir, il n’y avait qu’un pas... ».

Du caramel au beurre salé nature, la gamme s’est étoffée pour proposer des parfums originaux, dont curry, pain d’épice, rhum... « En fonction de mes envies, mais aussi de la demande. C’est suite à une discussion avec l’office de tourisme que j’ai commencé à proposer du caramel au Cointreau ». Amélie Harel confectionne également des confitures. Tous les fruits proviennent du verger personnel du couple. « Nous ne voulons pas rentrer dans un processus industriel".

L’étiquette locale reste fortement présente quant à l’origine des matières premières utilisées : farine bio du moulin de Sarré, à Gennes, et lait local, provenant parfois de  la marque “Brun de lait”, développée par la ferme du Bois brillant, à Saint-Sigismond.

Les principaux points de vente sont les épiceries fines du département, ainsi que les petits magasins de proximité. « Il existe une dynamique très forte sur le territoire segréen pour mettre en valeur les producteurs locaux. à titre d’exemple, nous avons été sollicités l’an dernier par les organisateurs de la manifestation équestre Le Mondial du Lion pour faire partie d’un marché de producteurs locaux, réunis sur l’évènement. En 2018, leur souhait serait de proposer une formule déjeuner “100 % Anjou bleu” ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois