Aller au contenu principal

Des producteurs de semences de maïs du Maine-et-Loire présents au congrès

Plus de 640 personnes ont participé au congrès de l’AGPM, la semaine dernière à Toulouse. Parmi eux, plusieurs producteurs angevins.

© AA

Des représentants des 2 syndicats de producteurs de maïs semences du Maine-et-Loire le SPSM 49 (Syndicat des producteurs de semences de maïs, qui travaillent avec Limagrain) et le Sammsa (Syndicat des agriculteurs multiplicateurs de maïs semences de l’Anjou, qui travaillent avec Terrena) étaient présents lors du congrès de l’AGPM, la semaine dernière à Toulouse. Pour les agriculteurs multiplicateurs, à l’issue de ce congrès, le constat est amer. « Lors du dernier congrès, en 2018, nous avions demandé une revalorisation du produit brut à l’hectare qui nous avait été refusée par les obtenteurs », se souvient Jean-Pierre Maillet, président du Sammsa.

En 2019, même demande, même refus. « Les obtenteurs disent être pressurisés par les distributeurs des doses de semences. » Au manque de rémunération s’ajoute une baisse de rendement. « En 2019, la productivité nationale des multiplicateurs de semences n’atteint que 90 % des objectifs. Dans notre syndicat, c’est encore pire. En moyenne, 75 % des objectifs sont atteints. » En cause, les 2 canicules de cet été.

Pour certains secteurs du département, comme la Vallée de l’Authion, les restrictions d’irrigation n’ont fait qu’aggraver la situation. « Nous n’avons pu arroser que 4 nuits sur 7 », explique le producteur de La Bohalle. Chez lui, les pertes sont encore plus élevées. « Sur les 5 variétés que j’ai produites, j’avais des objectifs de rendement de 40 quintaux/ha. Les rendements varient en 15 et 20 quintaux/ha. » L’agriculteur a accumulé les difficultés : « la génétique était fragile, les dates de semis et de floraison sont tombées au pire moment... Et les limitations d’irrigation n’ont rien arrangé. »

Heureusement, ses surfaces étaient assurées et le syndicat va faire marcher la caisse des risques (financée à 50 % par les producteurs et 50 % par la coopérative Terrena). Pour lui « et pour d’autres exploitations semencières, le bilan de cette année 2019 s’annonce très compliqué. » Pour 2020, les obtenteurs promettent des surfaces supplémentaires pour pallier le manque engendré par les résultats 2019. « On nous assure du travail mais pas la rémunération... », regrette le semencier.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois