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Viande bovine
Devenir acteur de son prix de vente

Une soixantaine d’éleveurs de vaches allaitantes ont participé, à la réunion sur la contractualisation viande bovine organisée par la FDSEA et JA 49, mercredi 26 janvier, à St Georges sur Loire.

© AA

La contractualisation est un grand pas pour la filière viande bovine. Finies les sorties d’animaux des corps de ferme sans connaître le prix de vente. Avec la loi Egalim 2, l’éleveur doit proposer un contrat pour une durée de 3 ans minimum à son acheteur en proposant lui-même son prix. Et ce, depuis le 1er janvier 2022 pour les vaches de races à viande, les génisses, les jeunes bovins et les animaux sous signes officiels de qualité « Cela va permettre aux éleveurs d’obtenir un prix en marche avant », explique Thierry Rapin, directeur de la FNB (Fédération nationale bovine) lors de la réunion organisée par la FDSEA et JA 49 à St Georges sur Loire, mercredi 26 janvier. « C’est un changement  culturel et de pratiques. Il faut s’immerger dedans. Parce que les acheteurs, eux aussi, y regardent de près », poursuit le directeur de la FNB. Cette réforme arrive dans un contexte de prix à la hausse.
Privilégier le prix déterminable
Lors de la réunion, le directeur de la FNB a présenté un modèle de contrat. Point essentiel : les modalités de détermination du prix. Deux options s’offrent à l’éleveur. « Soit vous établissez un prix déterminé avec un prix fixe avec des modalités d’actualisation. Soit vous optez pour un prix déterminable. C’est l’option que la FNB recommande. » Ce prix déterminable est une formule de calcul fondée sur différents indicateurs : le coût de production mesuré par l’Institut de l’élevage, les cotations, le surcoût de qualité et leur valeur au moment de l’enlèvement. Avec un indicateur de coût de production de référence qui s’élève à 5,10 € (base septembre 2021), certains éleveurs dans la salle se montrent sceptiques : « Avec des prix pareils, aucun acheteur ne voudra signer de tel contrat », remarque un éleveur.  
De rudes négociations à mettre en place
« Chaque éleveur détermine quelle pondération il souhaite appliquer au coût de production : 70 %- 60 %... Ce sont des négociations qu’il faudra mener avec son acheteur », concède le directeur de la FNB, conscient que les hausses se répercuteront sur tous les maillons de la filière. « C’est un combat que nous devons mener pour l’avenir de notre filière. Demain, nous devons tous envoyer nos contrats pour mettre en place cette nouvelle mécanique », souligne Clément Traineau. Le JA appelle aussi à la vigilance sur la mise en place d’un prix tunnel dans son contrat : « il faut bien connaître nos coûts de production pour déterminer un prix plancher et un prix plafond cohérent avec son exploitation. »

 

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