Aller au contenu principal

Donner plus de valeur ajoutée à ses surfaces

L’agriculteur d’Ombrée-en-Anjou, Eric Petit, produit 125 hectares de cultures en agriculture biologique. Un débouché qui assure une bonne rémunération mais qui demande plus de travail.

Eric Petit préfère travailler avec une bineuse frontale « pour une meilleure visibilité ». Depuis deux ans, il a investi dans une bineuse Hatzenbichler 8 rangs (sur la photo) qu’il a adaptée pour travailler sur 9 rangs pour le maïs et le tournesol. Pour un binage réussi, il recommande de ne biner le sol qu’à 2 ou 3 cm de profondeur pour scalper la plante.
Eric Petit préfère travailler avec une bineuse frontale « pour une meilleure visibilité ». Depuis deux ans, il a investi dans une bineuse Hatzenbichler 8 rangs (sur la photo) qu’il a adaptée pour travailler sur 9 rangs pour le maïs et le tournesol. Pour un binage réussi, il recommande de ne biner le sol qu’à 2 ou 3 cm de profondeur pour scalper la plante.
© AA

« Etre au taquet ». C’est l’état d’esprit d’Eric Petit dans la conduite de ses cultures en agriculture biologique. A Ombrée-d’Anjou (Combrée), l’agriculteur cultive 125 hectares. Tout en bio depuis 2000. Un choix qui lui a permis d’ « augmenter la valeur ajoutée de l’exploitation en maintenant mes surfaces ». Et en diminuant même ses rendements.
Les clés de sa réussite ? « Du bon matériel de désherbage, de la surveillance, des rotations longues, explique Eric Petit. Et beaucoup de travail. »

Toutes ses récoltes sont vendues à la coopérative Terrena. L’an dernier, l’agriculteur a été payé 800 € la tonne pour le lupin et passe à 920 € en 2017, 800 € la tonne pour le colza, 590 € la tonne de tournesol, 450 € la tonne de blé, 320 € la tonne de maïs grain. « Depuis que l’exploitation est en bio, les prix ont augmenté, constate le céréalier. Même si la production augmente, la  demande est toujours plus importante. » Si ces prix attractifs laissent rêveurs, le travail, lui, demeure conséquent. Et l’investissement aussi.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le dossier bio de l'Anjou agricole du 26 mai 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Résultats des concurrents angevins au Salon de l’agriculture

Voici les premiers résultats des élevages du Maine-et-Loire présents au salon. Le CGA des animaux se poursuit en cette fin de…

Des médailles angevines au salon

Suite et fin des résultats des concurrents du Maine-et-Loire au concours général. 

50% du troupeau limousin de Julien Denis est aujourd'hui sans cornes.
Il a adopté le sans cornes
Lors de leur assemblée générale, mardi 5 mars, les adhérents du syndicat des éleveurs de la race limousine ont visité l'…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Une automotrice pour gagner en efficacité au quotidien

Le Gaec de la Cour du Tremblay, à Bécon-les-Granits, vient d'investir dans une mélangeuse automotrice. Un matériel qui vient…

Emmanuel Macron a rencontré, au cours d'un échange improvisé, une trentaine de manifestants, agriculteurs et représentants des organisations syndicales.
Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron
Lors de sa visite au Salon de l'agriculture samedi, dans un contexte électrique, le président de la République a fait un certain…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois