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Irrigation : en attendant la pluie

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A voir les derniers arrêtés étiages, le mois de juillet a largement contribué à tendre la situation pour les exploitations irriguant du maïs. Certaines parties du département sont déjà en surveillance accrue, et les bons développements des cultures de printemps pourraient se retrouver impactés par la sécheresse. Cyril Marceau et son frère sont en Gaec à Saint-Germain-des-Près, et ont 34 ha en maïs sur leurs 300 ha. Pour cette culture, de variété Palmer, 2 parcelles sont irriguées. « Les terres sont sableuses, et l’une des deux est forte. Elles ne sont pas faciles à travailler », témoigne Cyril Marceau. Au milieu de ces parcelles, une boire d’une capacité de 10 000 m3 a permis d’installer l’irrigation dès 2004. Cependant, ce n’est pas évident de tirer le maximum de cette réserve d’eau : « l’eau part très vite, nous sommes proches de la Loire. Au final, l’année dernière nous n’avons pu utiliser que 500 m3 d’eau ». Lorsque le niveau de la Loire est inférieur à 2 m, cela devient compliqué pour les exploitants. « Nous en sommes au 2ème passage d’arrosage. Pour l’instant, le maïs se porte bien, mais en ce moment les niveaux descendent et c’est inquiétant », déplore Cyril Marceau. Il y a 3 semaines, il a plu 5 mm sur l’exploitation. Depuis ? Plus rien. « Ils ne prévoient pas de pluie dans les 10 prochains jours. Le maïs va  sûrement en prendre un coup. On attend la pluie avec impatience », espère Cyril Marceau.

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