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La sécheresse compromet sa récolte de maïs

A Liré, pour pallier une récolte de maïs ensilage qui s’annonce catastrophique, l’EARL de la Plissonnière envisage de ne pas produire de taurillons cette année.

L’éleveur de charolaises, Thierry Dubillot, est consterné quand il voit l’état de certains de ses maïs. Pourtant, « ils ont une meilleure tête depuis qu’il a plu ce week-end » (ndlr : les 22 et 23 juillet).
L’éleveur de charolaises, Thierry Dubillot, est consterné quand il voit l’état de certains de ses maïs. Pourtant, « ils ont une meilleure tête depuis qu’il a plu ce week-end » (ndlr : les 22 et 23 juillet).
© AA

Agriculteur dans les Mauges, Thierry Dubillot n’a jamais connu une situation pareille. Sur les 18 hectares de maïs qu’il a implantés cette année, l’éleveur de charolaises n’en récoltera sans doute que 8. « Et encore, mes rendements seront divisés par 2 », estime l’agriculteur de Liré. En temps normal, sans irrigation, les rendements oscillent entre 10 à 12 t MS/ha. Le peu ensilé sera récolté avec au moins 15 jours d’avance.

L’agriculteur a semé en 2 fois :  8 ha - les moins pires -  les 28 et 29 avril et les 10 restants les 30 et 31 mai. « Les travaux ont été réalisés par une ETA en semis direct. » Les frais engagés ? 200 euros/ha. Sans compter les 125 euros/dose en sachant qu’il faut compter 2 doses/ha. « A chaque fois, les semis ont été effectués dans de bonnes conditions, dans des terres sèches ».  Les chaleurs de début juin ont été fatales pour les seconds semis. « Le maïs venait de lever ». à la chaleur s’ajoute le manque d’eau. « Depuis mai, on ne compte que 20 mm de précipitations. Dont 14 le week-end dernier. » Les derniers maïs n’ont toujours pas entamé leur floraison et ne dépassent pas - au mieux - les 50 cm de haut.

Sur l’exploitation, la production de maïs est essentielle à l’engraissement des taurillons. Face à cette situation,  le producteur de viande ignore quelle stratégie adopter. « Vendre la quarantaine de taurillons que je produis d’ordinaire en broutards ? » Des animaux qui partiraient pour 800 euros à 7-8 mois contre 1 600 euros à 16 mois.  Un manque à gagner difficile à digérer pour le couple Dubillot.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 28 juillet 2017.

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