Aller au contenu principal

La Spécialité traditionnelle garantie, source future de valeur ajoutée pour la race normande

La valorisation de la viande et du lait était le sujet central de l’AG du Syndicat normand 49, jeudi 24 septembre. Une assemblée générale déplacée de mars en septembre pour cause de crise Covid et qui s’est déroulée au Gaec de la Limite, à Chalonnes-sur-Loire.

© AA

La STG, ou Spécialité traditionnelle garantie, est un signe de qualité européen qui ne fait pas appel à une origine, mais qui vise à mettre en valeur une composition traditionnelle du produit, ou un mode de production traditionnel. Dans le domaine de l’élevage bovin, le “Lait de foin” bénéficie d’une STG qui garantit  une  alimentation sans OGM composée à 75 % d’herbe ou de foin. Et demain, les normandes ? L’OS normande s’intéresse en effet de près au label STG pour aller capter de la valeur ajoutée et pour mettre en avant la spécificité de la race qui s’est étendue bien au-delà du berceau d’origine.

Mieux valoriser les bœufs
Une demande de STG Boeuf traditionnel de race normande a été déposée à l’Inao fin 2018 et a des chances d’aboutir en 2021. En Maine-et-Loire, une dizaine d’élevages normands faisant du bœuf normand de manière traditionnelle pourraient être intéressés par ce label.  Il concerne des mâles castrés de 30 à 48 mois, élevés de façon extensive, à base d’herbe et sans OGM.


Le “Lait de vache normande”
En parallèle des démarches sur le bœuf, l’OS normande travaille aussi sur un dossier STG Lait de vache normande. Le cahier des charges exigera un troupeau 100 % normand, l’utilisation de matériel génétique exclusivement normand aussi, et une conduite alimentaire faisant la part belle à l’herbe et au pâturage. La très grande majorité des élevages normands du Maine-et-Loire pourraient y prétendre, à condition pour certains de réformer les vaches d’autres races.  Le dossier est  en cours de dépôt à l’Inao.


Une carte à jouer pour la restauration collective
« Des labels STG pourraient ouvrir des portes aux éleveurs pour la valorisation de leur viande et de leur lait, notamment auprès des collectivités qui doivent augmenter la part de produits locaux et de qualité en restauration collective », explique David Lebullenger, animateur du Syndicat normand 49. « On est assez optimistes sur la STG bœuf ».
Sans attendre l’officialisation de la STG, le syndicat, dirigé par Joseph Lambert, axe la majorité de ses travaux sur la recherche de filières spécifiques pour la viande de normande, recherches qu’il a bon espoir de voir aboutir rapidement.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois