Aller au contenu principal

La ventilation pour des étés plus sereins

Le Gaec Dichet, à La Pommeraye (Mauges-sur-Loire), a investi dans un système de ventilation. Résultat, un confort accru pour les vaches qui vivent les coups de chaleur sans souffrir et sans accuser de chutes de production.

Dans ce bâtiment de 1 800 m2, 7 ventilateurs à flux horizontal sont installés, dont un au niveau du parc d’attente à la traite.
Dans ce bâtiment de 1 800 m2, 7 ventilateurs à flux horizontal sont installés, dont un au niveau du parc d’attente à la traite.
© AA

Installés en 2004, Patrice Dichet et son frère Nicolas se demandaient comment faire face aux coups de chaleur de plus en plus fréquents. « Les vaches, pendant les périodes où le pâturage n’était plus possible, étaient nourries à la stabulation. Mais comme elles ne supportaient pas la chaleur du bâtiment, elles allaient s’abriter toute la journée sous des arbres où l’environnement devenait vite souillé. Du coup, elles mangeaient peu, elles avaient des problèmes de mammites et la production laitière chutait de manière catastrophique. Nos vaches souffraient », explique Patrice Dichet. Bref, un fonctionnement loin d’être satisfaisant du point de vue du bien-être animal et de l’économie. C’est comme cela que les éleveurs se sont intéressés à la ventilation.


« Plus de vaches essouflées »
Sept ventilateurs ont été installés en 2011, dans le bâtiment d’une surface de 1 800 m2. Six sont situés dans la stabulation en logettes paillées, avec une disposition qui permet une circulation de l’air dans tout le bâtiment. Et un 7ème est disposé au-dessus de la salle de traite, dirigé vers le parc d’attente des vaches : « celui-ci est super, souligne
Patrice Dichet. Au moment de la traite, on ne voit plus de vaches essouflées dans le parc ».


A l’intérieur le jour, dehors la nuit
Une sonde dans le bâtiment relève la température et les éleveurs programment la mise en route des ventilos, qui possèdent 5 vitesses. Et désormais, pedant une période qui s’étale grosso modo de juin à septembre, la ventilation tourne presque en continu. Ceci permet aux animaux de vivre en bâtiment, de s’y nourrir et s’y abriter la journée, pendant laquelle le bâtiment est fermé, et de profiter des températures plus fraîches de la nuit pour sortir. Les vaches s’habituent rapidement au bruit des ventilateurs.

Les éleveurs apprécient de voir des animaux « non essouflés » et ne déplorent « aucune variation d’abreuvement, de consommation d’aliment  et quasiment pas de diminution de production laitière ». Bien sûr, ajoute Patrice Dichet, en cas de températures caniculaires prolongées, le système ne fait pas de miracle, il ne s’agit pas de climatisation. Mais globalement, « c’est un investissement que l’on ne regrette pas du tout ! On le préconise même à tout le monde pour le confort apporté aux animaux et pour la rentabilité de l’élevage ». Le coût s’élevait à 9 200 euros en 2011. 
Un des autres avantages de la ventilation est qu’elle repousse les mouches, un changement fort apprécié des éleveurs.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois