Mise à l'herbe : « on a de la chance d’avoir des coteaux »
        
      
      
      
       
Près de 110 mm en décembre, 141 mm en janvier, 75 mm en février, 90 mm en mars et déjà 
 40 mm sur les dix premiers jours d’avril. De l’eau, beaucoup d’eau sur les terres 
 d’Hugues et Béatrice Sourisseau, dans le Choletais. L’exploitation fait partie, depuis 
 cette année, du réseau de la pousse de l’herbe. « Heureusement, nous avons des 
 coteaux », relativise le couple, qui élève 55 vaches laitières et pratique le pâturage 
 tournant. « On essaie de valoriser au maximum l’herbe de printemps, sous forme de 
 pâturage ou de fauche », souligne Béatrice Sourisseau.
Depuis quelques années l’exploitation évolue vers un système de plus en plus herbager avec l’implantation de prairies multi-espèces (différents ray-grass anglais, de la fétuque, du dactyle pour les terres plus séchantes, différentes variétés de trèfles...). D’habitude, les vaches sont au champ dès début mars, le but étant de fermer le silo de maïs ensilage pendant quelques semaines. Mais cette année, les premiers bovins foulent le sol des prairies depuis le 7 mars, « et encore, pas en continu, explique Hugues Sourisseau. On les y met par demi-journées, pour ne pas trop endommager les sols. »
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 13 avril 2018.
 
        
     
 
 
 
 
 
 
 
 
