Aller au contenu principal

Magazine
Pâtisserie : les secrets de l’Anjou Bleu

Imaginé il y a presque 20 ans par Vincent Gabillard, boulanger-pâtissier à Sainte-Gemmes d’Andigné (Segré-en-Anjou Bleu), le gâteau Anjou Bleu s’est imposé comme un produit emblématique du département.

Vincent Gabillard, le pâtissier créateur de l’Anjou Bleu.
© AA

Un croustillant praliné aux gavottes, une génoise au chocolat, surmontés d’une mousse au chocolat bleu parfumée au Cointreau, le tout entouré d’une  fine enveloppe bleue. Voici l’assemblage qui a fait le succès de l’Anjou Bleu, marque créée par l’artisan Vincent Gabillard. Cette spécialité, qui détonne par sa couleur, rend hommage au patrimoine industriel de l’Anjou et de ses anciennes mines d’ardoise. Signe de sa reconnaissance, « le dernier Guide du Routard Anjou cite l’Anjou Bleu », se réjouit son inventeur. Une citation qui viendra sans doute renforcer la notoriété au-delà du Maine-et-Loire. Le congrès de la FNSEA, à Angers, fin mars, a été une autre occasion de promouvoir le produit : le gâteau y a été proposé à 900 convives venus de toute la France : « c’était notre plus importante commande jamais reçue, raconte Vincent Gabillard, qui travaille avec un ouvrier et deux apprentis pâtissiers. La fabrication et la mise en place des gâteaux individuels nous a demandé 23 heures de travail ».  


Inspiré par Joachim du Bellay
Comment cet artisan a-t-il eu l’idée de ce gâteau bleu ?  Tout est parti de la Fine d’Anjou. « Je proposais depuis un moment à mes clients ce que j’ai appelé la Fine d’Anjou, une spécialité que j’avais créée à partir  d’un mélange de praliné, de chocolat noir et de gavottes bretonnes, enrobé de chocolat blanc teinté de bleu », relate Vincent Gabillard. Cette “Fine” faisait déjà allusion à l’ardoise angevine, citée par Joachim du Bellay dans son célèbre poème “Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage”:  « Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine ».
Un jour, un client a demandé au pâtissier de lui vendre du chocolat bleu, pour faire un gâteau. « Et là, je me suis demandé, pourquoi pas moi aussi ? J’ai alors assemblé diverses recettes. J’y ai incorporé la Fine d’Anjou.  J’ai aussi cherché comment obtenir une plaque de chocolat assez souple pour confectionner le paquet ». Deux mois plus tard, l’Anjou Bleu était lancé. L’originalité de cette création a piqué la curiosité des clients, et « ça a tout de suite fonctionné ». A la demande du Pays Segréen, Vincent Gabillard a accepté d’en faire une marque déposée et de la donner aux boulangers-pâtissiers de ce territoire. « J’ai aimé l’idée de pouvoir partager ma recette. Cela a permis de faire connaître la spécialité », note-t-il. Une dizaine de boulangeries ont suivi la démarche.
L’Anjou Bleu est souvent apprécié par les visiteurs d’autres régions, mais il doit être consommé rapidement. Pour pallier  cet inconvénient, Vincent Gabillard le propose désormais dans une version “cake”, à la durée de conservation bien plus longue, qui peut être facilement transporté. « Certains l’emportent aussi en pique-nique ! ».
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois