Aller au contenu principal

Une journée technique* pour optimiser le désherbage

La FDSEA de Maine-et-Loire et ses partenaires organisent le 21 mars une journée technique consacrée au désherbage. Le point avec Michel Allard, agriculteur à La Meignanne (49), membre de la commission environnement de la FDSEA ATTENTION : CETTE JOURNEE EST ANNULEE

Herse étrille.
Herse étrille.
© Agro-Transfert

Quels sont les objectifs de la journée consacrée au désherbage
organisée jeudi 21 mars ?
Michel Allard : dans les objectifs principaux, il s’agit d’encourager les agriculteurs à réduire et optimiser l’usage des produits phytosanitaires. Cette journée est l’occasion de présenter les solutions techniques en désherbage mécanique, des herses étrilles, du binage pour les maïs. Il faut développer ces systèmes, qui permettrent d’utiliser un peu moins de produits. Il y aura également un point sur la rotation et les pratiques culturales. Un autre point abordé sera l’optimisation de la pulvérisation : cela passe par un pulvérisateur contrôlé, avec des buses adaptées au traitement. Il faut également traiter dans les conditions optimales : plutôt le matin, quand l’hygrométrie est présente, avec un vent inférieur à 19 km/h. Avec très peu de vent, c’est encore mieux.
Traiter dans de bonnes conditions est essentiel. C’est un des messages que l’on veut faire passer.


A qui est destinée cette journée ?
Elle s’adresse aux agriculteurs. On pourra voir un essai que j’ai réalisé dans une parcelle de blé où j’ai fait un désherbage d’automne normal. J’ai isolé deux micro-parcelles : l’une a reçu seulement un déherbage mécanique à la herse étrille, et l’autre micro-parcelle où j’ai fait un désherbage mécanique à l’automne et où je vais faire un rattrapage la semaine prochaine, pour voir comment se comporte la culture avec ces différentes techniques.
Nous aurons aussi une présentation de matériels par le groupe Claas CRA Pays-de-la-Loire : il y aura un ou deux pulvérisateurs, une herse étrille et un déchaumeur qui permet de détruire les couverts végétaux avec, si la météo le permet, une démonstration dans une parcelle toute proche.

*De 10 h à 16 h, site de la Cuma Botanica, à La Meignanne. Sur inscriptions à fdsea49@agri49.com, ou au 02 41 96 76 29. Participation de 10 euros demandée pour le buffet.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois