Aller au contenu principal

« L'énergie vient du système herbe »

Le Gaec du Soleil, situé à Nyoiseau, a amorcé sa conversion en bio il y a un an. D'ici 6 mois, l'exploitation fournira ses premiers litres de lait bio. Analyse de cette démarche vers un nouveau système de production.

« Passer en système foin est un mode d'alimentation plus sain et plus naturel pour les animaux », estime Charlie Praizelin, éleveur laitier à Nyoiseau.
« Passer en système foin est un mode d'alimentation plus sain et plus naturel pour les animaux », estime Charlie Praizelin, éleveur laitier à Nyoiseau.
© AA

« Le bio, c'était un système qui nous plaisait. Avant de nous installer, mon frère et moi, nous avons travaillé en tant que salariés dans différentes exploitations, certaines en bio. Cela nous a permis de comprendre le système et les techniques à appliquer », explique
Charlie Praizelin, un des 3 associés du Gaec du Soleil, exploitation familiale laitière située à Nyoiseau (709 000 l). La conversion en bio a commencé par la partie végétale en avril 2017. « Pour les animaux, nous venons de commencer et dans 6 mois, nous serons totalement en bio. Notre projet et cette conversion a été suivie par une conseillère de la Chambre d'agriculture : elle aura été faite en 18 mois ». L'exploitation compte 121 ha de SAU, avec un parcellaire groupé. Le pâturage tournant était déjà pratiqué par le père de Charlie Praizelin. « Nous faisons une rotation entre 15 parcelles de 2 ha environ, qui accueillent les 97 vaches du cheptel. Ce système était un très bon point de départ pour la conversion, puisque nous étions déjà engagés en système herbe ».

100 % autonome
L'autonomie, fourragère comme protéique, est au coeur des objectifs du Gaec. « Pour le fourrage, c'est déjà le cas », souligne Charlie Praizelin. Depuis mi-mai, un séchoir en grange est en activité. « Nous avons juste orienté les variétés de nos parcelles vers du multi-espèces, car une bonne harmonie est la garantie d'un meilleur séchage ». L'herbe étant le centre des préoccupations alimentaires du Gaec, celui-ci est également autonome en matière de matériel de fenaison. « Nous avons une faucheuse, une faneuse, un endaineur et une autochargeuse. Nous possédons également une herse étrille et une houe rotative en co-propriété pour le travail du sol ».

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le dossier lait de l'Anjou agricole du 1er juin 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois