Aller au contenu principal

Végétal Village
Améliorer ses marges grâce à l’agriculture de conservation

La 6ème édition de Végétal-Village, organisée par la Chambre d’agriculture et la Communauté de communes Baugeois-Vallée, s’est déroulée vendredi 7 octobre.

 

Améliorer ses marges : tel était le fil conducteur de l’événement Végétal Village, qui a attiré 80 agriculteurs, ainsi que 150 étudiants de différents établissements (La Germinière, le CFPPA de Segré et L’Esa). La journée s’est déroulée sur l’exploitation de Vincent Brulé, à Meigné-le-Vicomte (Noyant- Villages). L’agriculteur, en agriculture de conservation depuis 6 ans, a expliqué comment il a modifié son système. Un système aujourd’hui pertinent sur le plan agronomique, avec une augmentation de la matière organique du sol notamment, et efficace sur le plan économique. « Je suis très content que l’on mette le sol au cœur du système, dans un contexte de changement climatique et de gestion compliquée de l’eau... C’est important quand on voit que ces systèmes permettent de moins utiliser de gasoil », a souligné Denis Laizé, président de la Chambre d’agriculture 49, lors de l’inauguration.


Baisse de près de 21 % de l’IFT total
« Ce qui m’a motivé pour aller vers l’agriculture de conservation ? C’est la volonté de baisser des charges », a expliqué Vincent Brulé lors d’une table ronde animée par Marie-Line Faure, conseillère en agronomie à la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. « J’avais des charges importantes, et en même temps des baisses de rendement. Je ne voyais plus d’avenir à mon système ». Grâce à cette démarche, l’agriculteur est parvenu à réduire à la fois ses charges opérationnelles et ses charges de structures, de manière significative. Il a fait par exemple baisser son IFT (Indice de fréquence de traitement) total de près de 21 % depuis 2017. L’azote épandu a également diminué : l’état de la fertilité du sol a permis en effet de réduire les unités d’azote apportées, sans compromettre le rendement. Vincent Brulé a aussi diminué les coûts d’implantation du colza. Un comparatif des coûts d’implantation montre un coût de 196 euros/ha en conventionnel contre seulement 76 euros/ha en agriculture de conservation.
Un changement qui ne s’est pas fait en un jour : « je vois vraiment les bénéfices de ce système depuis 2 ans », a souligné Vincent Brulé.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois